Chercheurs, dirigeants, DRH, bienvenue au débat

Ce blog coopératif ouvre un dialogue sur l'apport des chercheurs et anciens chercheurs, en tant que dirigeants, à l'économie du XXIe siècle.
La page "Bienvenue à la controverse" vous précise comment y contribuer, et qui est à l'origine de ce débat "2.0".
Pour en savoir plus, et nous rencontrer, vous pouvez contacter l'un des auteurs du blog, ou nous écrire à chercheursmanagersdedemain@gmail.com

mercredi 1 février 2012

Rencontre « A la frontière de la Recherche et du Management »

Invitation à une rencontre:

« A la frontière de la Recherche et du Management »

Le groupe Trait d’Union a lancé, sur ce blog, en 2011 une controverse sur le thème:

Et si les chercheurs étaient les managers de demain ? »

Nous vous invitons aujourd’hui à poursuivre le débat :

le 22 mars 2012, de 9h à 12h

à l'ESPCI ParisTech 10 rue Vauquelin, 75005 Paris

Vous y rencontrerez des entrepreneurs, directeurs opérationnels, chercheurs, responsables de Ressources Humaines, enseignants … pour échanger à partir de témoignages vivifiants et contrastés de personnes qui ont été formées par la recherche et ont maintenant des responsabilités de management de haut niveau.

Parmi nos témoins :

· François Bancilhon, CEO de Data Publica, Directeur Exécutif de l’Initiative Services Mobiles, Inria

· Toon Gerritsen, ancien Site Manager Rijswijk SHELL, et ancien R&D Manager, actuellement Professeur

· Paul Guyot, Co-fondateur de SEMIOCAST

· Bruno Launois, Créateur d'entreprise innovante de service (relation clients) précédemment Global Customer Service, Operational Excellence Manager, SHELL

· Gaël Le Lem, Directeur Service Client, LFB Biomédicaments

· Jean-Eric Poirier, Directeur Scientifique, COLAS

· Christa Roberts, Consultant, auparavant Sales and Marketing Manager, ABBOTT

· Jacques Thévenot, ancien Directeur Général de l’ICN Business School, Professeur Emérite de l’Université Nancy II

La matinée sera introduite par Paul Acker, Directeur Scientifique du Centre de recherche du Groupe LAFARGE

Cet évènement étant limité à une cinquantaine de personnes avec une grande diversité des profils recherchés, nous vous invitons à vous préinscrire au plus tôt.

Au plaisir de vous rencontrer,

Le groupe Trait d’Union

www.traitdunion-recherche.com

Pour vous préinscrire et obtenir le bulletin d’inscription sous réserve des places disponibles,

écrire à : talents@ascimmo.com

dimanche 13 novembre 2011

Trajectoire d'un chercheur entrepreneur

Pierrick Auvray, intervenu lors de la rencontre entreprises-docteurs que j'avais mentionnée ici a bien voulu nous accorder un entretien pour approfondir les liens entre son expérience de chercheur et celle de manager. Voici quelques passages de cet entretien qui peuvent alimenter notre controverse.
Il nous décrit ses motivations de jeune chercheur, sa stratégie pour compléter ses compétences par des formations complémentaires et par l'expérience, comment son métier de manager a modifié ses rôles dans la recherche. Bien entendu, nous lui avons aussi demandé quelques conseils pour les doctorants et ceux qui les encadrent.

vendredi 30 septembre 2011

Chercheurs et dirigeants se rencontrent ...

Chercheurs et dirigeants se rencontrent dans un esprit de reconnaissance mutuelle et avec l’idée de construire ensemble le futur.

C’était hier à Lyon dans les locaux du MEDEF Rhône-Alpes et avec la présence de l’Université de Lyon et d’un grand nombre de chercheurs devenus managers.

Ce qui y a été dit :

La formation par la recherche apporte « un vraie capacité à se projeter dans le moyen long terme, à développer une vision stratégique ». Elle apporte « un mode de raisonnement, un état d’esprit, une ouverture internationale» profitables pour des managers particulièrement dans les secteurs innovants.

http://www.medeflyonrhone.com/lancement-des-1eres-rencontres-futurs-doctorants-%E2%80%93-entreprises.html

lundi 4 juillet 2011

Voici un extrait d’un article fort intéressant des Echos du 20/06/11 autour de la perception par les entreprises de la formation universitaire (et par là de la perception de l’essentiel de la formation par la recherche)

http://www.lesechos.fr/journal20110620/lec1_idees/0201446373606-universites-et-grandes-ecoles-revoir-la-perception-des-entreprises-182760.php

« L'atout de l'université réside dans l'importance qu'elle accorde à la recherche. Or l'entreprise a tendance à se méfier de ceux qui ont fait de la recherche, soupçonnés de vivre en dehors des réalités opérationnelles, des « savants Cosinus » difficiles à gérer. Mais la recherche oblige à questionner les idées reçues, à aller au-delà des faits et à penser en transversal. L'entreprise a besoin de ces profils. A ce titre, le diplôme de doctorat mériterait d'être beaucoup mieux valorisé et recherché par les entreprises françaises comme c'est le cas en Allemagne, et pas uniquement pour des fonctions de R&D. Il faut rechercher la diversité dans les équipes dirigeantes. Une trop forte consanguinité induit une forme de mimétisme dans la prise de décision qui risque de faire passer l'entreprise à côté d'opportunités de marché ou de ne pas voir les risques qui la menacent. L'entreprise doit faire confiance à l'Université. Elle en a besoin et, surtout, elle le mérite. »

jeudi 14 avril 2011

De la recherche au management... votre voyage comporte-t-il un retour?

Je me suis souvent demandé si un manager issue du monde de la Recherche n'était pas tenté un jour où l'autre de revenir aux "fondamentaux" du métier, à la paillasse...
Que se passe-t-il en termes d'identité professionnelle, en quoi l'expérience du management change la perspective, donne des cartes nouvelles, apporte des joies, mais aussi des frustrations ou des contraintes? Quelques "sondages" auprès de tels managers m'ont donné des éclairages sur leurs interrogations et leur vécu.

D'abord, la dimension allez, osons-le, souvent vécue comme "bureaucratique" des systèmes et procédures, semble être tout aussi pesante comme manager que comme chercheur. Argument rebattu de part et d'autre, la part de temps et d'énergie consacrée à ce que l'on estime être le "vrai métier", ne change pas fondamentalement (de 20 à 40 % du temps ).

Mais, en tant que manager, on est plus à même d'orienter, de peser sur les choix de l'institution, non pas tant par les arguments scientifiques, mais par la connaissance du système de décision... Pour faire bouger les lignes, il est donc, paradoxalement possible d'avoir plus d'impact en tant que manager que comme chercheur.

D'autre part, les perspectives de carrière entrent en jeu également... dans des organisations de type entreprise, la voie managériale est la voie royale de progression et de reconnaissance. Sacrifier cela aux "simples" gratifications de voir ses travaux avancer, bute aussi sur la difficulté à avoir son nom publié et à recevoir la reconnaissance attendue...
Il semble que la culture d'entreprise ou de l'institution joue là également un rôle, selon la façon dont la personne et ses travaux seront mises en avant ou pas...

Je serais curieux d'avoir des témoignages de personnes ayant fait ce "voyage retour"... quel était le "prix" du billet?

lundi 4 avril 2011

Pour rebondir sur l’article du Monde: "Faut-il faire un doctorat?" du 30 mars

(http://www.lemonde.fr/orientation-scolaire/article/2011/03/30/faut-il-faire-un-doctorat_1500263_1473696.html)

Ce qui est peu évoqué dans cet article, c’est que la thèse est une expérience unique où à la fin d’une formation académique, on vous dit « allez-y, c’est à vous maintenant de trouver ». Alors que dans beaucoup de situations professionnelles, remettre en question, penser autrement est toléré à la marge voire du côté de la transgression. Là, au contraire, on vous donne l’espace pour inventer de nouvelles voies.

On fait ainsi l’expérience de sa capacité à créer du neuf, à rebondir après l’échec et à penser qu’il y a une solution, le tout avec une bonne dose de patience et d’humilité !!!

Faire cette expérience à 25 ans vous transforme. Vous sentez que ce que ces capacités sont transférables à d’autres domaines et aussi qu’elles existent en germe chez toutes personnes et donc que quiconque mis dans la situation avec un certain espace de créativité possède cette capacité à inventer avec ses moyens à lui.

Cela impacte sa manière de manager et de penser les organisations.

lundi 28 février 2011

Manager des chercheurs : une mission quasi impossible ?

C'est le titre d'un intéressant article de Mr Julien Dupont, dans Le Monde (daté du 8 Février).

Son titre « choc » a avivé en moi curiosité et intérêt.

Si les chercheurs sont considérés comme si difficiles à manager….alors le manager de chercheurs doit donc développer des capacités très pointues pour y arriver, notamment en s’adaptant finement à des personnalités peu dociles!

Sous un angle « Darwinien », parce qu'il fait « ses classes » de manager dans un tel éco-système , il développerait ainsi des qualités spécifiques de management en " conditions difficiles ", réutilisables dans d’autres environnement.

Réussir une telle mission de management « quasi impossible », n’est ce pas l'indice de fortes compétences managériales ?

L’article complet est disponible sur le site du Monde (coût 2€):
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